sujet de dissertation n°2

Évoquant l’imagination, Charles Baudelaire affirme dans le Salon de 1859 : « Malgré tous les magnifiques privilèges que j’attribue à l’imagination, je ne ferai pas à vos lecteurs l’injure de leur expliquer que mieux elle est secourue et plus elle est puissante, et, que ce qu’il y a de plus fort dans les batailles avec l’idéal, c’est une belle imagination disposant d’un immense magasin d’observations. » Vous discuterez cette affirmation en vous fondant sur l’étude des trois œuvres au programme.

Si vous avez des idées, des pistes ou des encouragements vous génez pas x)

Allez Karooo !!!

I) L'imagination, une puissance(faire rêver toussa)

II) Mais une simple idée (tu peux difficilement la matérialiser)

III) Les produits de l'imagination (art en tout genre, idéologies, doctrines..)

Après t'en fais ce que tu veux j'suis qu'en 1ere S >_<

On va pas bosser à ta place non mais ... T'étais la pour mon projet de stéganographie en C ?

Je plaisantais hein ^^
Merci nem

Ce soi real-TV : Karo et sa dissert !
Bon voilà ou j'en suis
(ça m'aide à synthétiser ma pensée de taper ça, z'etes pas obligés de lire x))

22h07
bauderriere prône une imagination qui va de pair avec une perception
belle imagintion + immense magasin d'observation
A mon avis on parle ici d'imagination créatrice, le truc de baudelaire c'est l'art donc sa bataille avec l'idéal c'est la pratique de l'art

22h18
Le terme "avec l'idéal" est ambigu
avec ? contre ? pour ? sur ? à l'aide de ?
On a le terme "plus fort" donc ça pourrait etre une bataille vers l'idéal a atteindre avec percep + im

22h56
les mots secouru et magasin égalementy sont ambigus
si l'Im est secourue c'est que son état est lacunaire, il lui manque quelque chose pour gagner la bataille, ou alors elle a carrément besoin d'un support et là ça veut dire qu'elle ne sert à rien toute seule (connaissance des anciens, élèves peintre qui copient les tableaux de maitre, innutrition de la pléiade au 15eme siècle et Don quichotte et ses romans)
Le terme magasin d'observation est ce propre perceptions, la connaissance des anciens... Le terme ets de la même famille qu'emmagasiner = entreposer, on a l'idée d'un entassement statique du genre : voilà j'ai plein d'observation, maintenant je peux créer.



To be continued
(je vous raconte pas comment ça aide :p)

Omagad...

Comment elle connait mon nom ?

ayer pitier pour les gens qui ne sont plus en cours et qui n'on plus besoin de faire des truc aussi chiant que sa

Y'a pas à dire, je hais ce genre de dissertations...

Karopockle a écrit:(ça m'aide à synthétiser ma pensée de taper ça, z'etes pas obligés de lire x))

Et dieu inventa le papier

idée non mais je t'encourage sa a l'air Tres dur bonne chance

Ouputain, je décroche la ._.

Bon courage et if you need help, call me !

kikispas a écrit:

Karopockle a écrit:(ça m'aide à synthétiser ma pensée de taper ça, z'etes pas obligés de lire x))

Et dieu inventa le papier

des papier j'en ai 1m² de rempli, rien de synthétique...

Suite des aventures

23h08
Problématique trouvée : Par quels magasins d'observations l'imagination est elle secourue ? Vers quels idéaux l'imagination permet-elle de tendre dans ces batailles.

Premier plan (pas définitif):
I Etat lacunaire de l'imagination (il lui manque un truc)
II Les magasins d'observations qui viennent à son secours
III Les batailles avec l'idéal qu'elle gagne

Sérieux ça veux rien dire ça -_-.
Les batailles anticonstitutionnellement parlante que se livre l'ame avec les idéaux, MAIS, cela dépend de l'age du capitaine et de la taille de la couche d'ozone en 2053 ceux qui est probablement lié d'une façon logique à la marque du calbute de mon voisin, si c'est un calvein klein ou pas. Quoi ? je sort ? .

Les batailles avec l'idéal sont les différentes pratiques qui permettent de tendre vers l'idéal (idéal esthétique (art), idéal amoureux, idéal de vie)
La question c'est en quoi l'imagination permet elle ces pratiques et par quels bibliothèque est elle secourrue pour le faire.

Je te donne un exemple : Don Quichotte veut vivre comme un chevalier errant (idéal de vie), pour cela il doit utiliser son imagination pour calquer sur son environnement ennuyant (un trou paumé dans l'espagne profonde) son univers chevaleresque et pour acquérir son univers chevaleresque il a du le lire dans des livres (magasin d'observation)
Lorsque ce cher DQ va voir un moulin, lui qui recherche desepérément une aventure, il va chercher dans sa base de donnée chevaleresque d'aliéné profond ce qui ressemble le plus à un moulin mais qui est "chevaleresque". Bingo il tombe sur un géant : donc le moulin est un géant, et c'est parti pour aller se fritter avec.

En gros c'est ma démarche mais ya plein de truc à dire vous verrez ça plus tard x)

01h08

Im : imagination
DQ : don quichotte
Mal : Malbranche
P : Proust, S : Swann, O : Odette

I Etat lacunaire de l'imagination
Baudelaire commence sa phrase par "malgré", c'est donc que même si l'imagination à plusieur privilèges, aussi magnifiques soient-ils, il lui manquerait quelque chose.
1) L'insuffisance de l'imagination
Swan désire aimer, mais il ne parvient pas à aimer O. Son imaginaire n'est pas assez puissant pour cela, il lui faut donc faire référence à des bases solides qu'il a qu'il ira chercher dans l'art.
De même DQ a un imaginaire pauvre (volonté de faire comme, références attendues, banalités) qui ne se suffit pas à lui même pour le sortir de la monotonie de sa vie : sa vie n'est même pas assez interessante pour que l'auteur "veuille se rappeler du nom de son village".
2) L'impossibilté de n'avoir que de l'imagination
A moins d'avoir un imaginaire débordant, j'imagine à partir de choses que je connais déja : la chimère n'est pas un animal si imaginaire que cela, c'est un patchwork d'animals existants. C'est donc bien que l'imagination ne suffit pas à créer, donc à atteindre l'un des idéaux dont nous parlerons plus tard.
3) L'humilité de l'imagination devant ses limites
Pour Mal, l'imagination qui échoue à se représenter ce qui la surpasse ne nous conduit pas à conclure que l'infini est une illusion mais bien à nous tenir avec humilité devant Dieu.

II Des magasins d'observations qui viennent au secours de l'imagination
1) Bien observer pour bien imaginer
a) Pour DQ, son magasin d'observation est son jeu de références aux romans de chevalerie et ses modèles.
Il calque ses lectures sur le monde qui l'entoure. Le schéma est toujours le même : Il rencontre une situation, cherche dans ses références ce qui s'en rapproche le plus et décide de ce qu'il perçoit. Cette trame se retrouve dans les épisode les plus connus : comme ceux des moulins ou des troupeaux de moutins. Ses nombreuses heures de lecture lui permettent de faire face à tout situations et de sortir sans broncher les noms des chevalier qu'il aperçoit. Ses observation soutiennent bien son imagination comme base de données et lui permettent de s'épanouir comme voile par dessus les yeux de DQ.
b) Pour S, son magasin d'observation est l'art qu'il connait. On remarque que son champ de vision est toujours un cadre. Il ne perçoit (et ne réalise d'analogie) qu'avec des fragments de ce qu'on lui donen à voir : il part de la joue d'O qu'il trouve belle, qu'il compare à celle de Zéphora qui n'est de toute façon qu'un détail d'une grande fresque.
c) Les mécanismes que décrit Mal font appel à des images (fibres, esprit animaux, etc...). Elle se réfèrent à des observations qu'il a fait mais ce ne sont que des hypothèse ; il les utilise parce qu'elles sont pratique pour expliquer sa pensée. Elle permettent de lever les obstacles de la représentation.

2) Un vrai secours
a) Les romans de chevalerie viennent vraiment au secours de DQ, Lorsqu'il est bléssé, il évoque ses romans de chevalerie pour se soigner (épisode de l'Elixir de fier à bras) et effectivement il est guéri après une bonne nuit de repos. De plus l'Imaginaire de DQ est pauvre (volonté de faire comme, références attendues, banalités) et a besoin d'être secouru.
b) La peinture de Botticelli vient au secours de S en détresse qui cherche à aimer mais qui ne désire pas. Lorsqu'il voit O, la tête penchée et qu'il fait l'analogie avec La Zéphora du peintre Italien, il trouve enfin O désirable, peut l'aimer et atteint donc son désire d'aimer.

3) magasin, un terme ambigu
Le magasin renvoit à la notion de grande quantité, un réservoir. Les nombreuses lecture de DQ lui permettent de faire face à tout situations. C'est parce que son magasin d'observations est effectivement immense ("un tel acharnement à ses lecures qu'il y passait ses jours et ses nuits") qu'il répond de toutes situations.
Mais l'idée de magasin renvoit aussi au verbe emmagasiner et donne une dimension statique à ce qui est entreposé, les observation ne sont alors pas dynamiques et plus renouvellées : DQ ne prend pas en compte son nouvel environnement de la Manche. Il reste cloitré dans ses observations acquises dans son cabinet de lectures. Et ne parvient pas à faire de mise à jour du type : Ceci est un moulin et non pas un géant.



III Batailles vers quels idéaux
1) L'idéal de vie
DQ veut tendre vers un idéal de vie, l'idéal de ses modèles comme Amadis de Gaulle ou Béllianis de Grêce. ("et bous tous avons le devoir de l'imiter) Comme le peintre progresse en imitant le travail de ses pairs
Il faut représenter les héros tels qu'ils devraient être.
Il est donc à l'affut lors de son périple d'un exploit à accomplir pour être l'égal de ses prédecesseurs et pour tendre vers cet idéal. ET lorsqu'il en trouve un, il décalque ses lectures sur la réalité grace à son imaginaire.

2) L'idéal du poète
a) Dans le même passage cité précédemment, DQ compare sa démarche à celle des jeunes peintres qui copient les maîtres. Cette forme d'innutrion, il la pratique puisqu'il pare Dulcinée de toutes les qualités, en utilisant des licenses poétique (cou d'albâtre, des dents d'ivoire etc...)
b) A l'inverse, cette démarche est exactement opposée à ce que préconise Cervantès, il condamne ces romans de chevalerie dont quelques uns (qui'il a lu) sont bons, mais dont les autres sont de pâles copies. C'est pour cela qu'il use de la pastiche. Il connait la pastorale ou les romans picaresques, et a donc un magasin d'observations de ces lectures, et va donc les parodier pour mieux les dénoncer et lui aussi tendre vers un autre idéal puisque DQ est un chef d'oeuvre.
c) Pour Malebranche, le philosophe est mal disposé pour juger du beau ou non


3) L'idéal amoureux
Dans la recherche, S idéalise par son imagination O. Son imagination comble les lacunes d'O. D'une "vue purement charnelle", il passe à "la donnée d'une esthétique certaine" puis à "l'adoration d'une pièce de musée". Il instrumentalise l'oeuvre d'art (son magasin d'observation à lui) pour combler son impuissance à aimer et tendre vers un idéal d'Odette.
Mais dans la même oeuvre, le narrateur décide de tenir compte des erreurs de S avec O pour ne pas les répéter. Son magasin d'observation à lui est les détails de la vie de S et de sa famille qu'il connait et dont il va tirer leçon. Alors que S voit O comme une oeuvre d'art idéalisé, Le narrateur déclare : "Albertine n'était nullement pour moi une oeuvre d'art". Lui va tendre vers un idéal amoureux avec albertine.

01h24
devoir fini
reste l'intro que je ferais entre midi et deux

merci de m'avoir suivi à vous les studios :p

Karopockle a écrit:01h24
merci de m'avoir suivi

Oh de rien

D'accord, et en français ca donne quoi ? xD